Interprète curieuse, je goûte l’art musical dans son infinie richesse.

Par ailleurs, j’organise la saison d’un dynamique conservatoire de banlieue parisienne.

Menant de front mes deux métiers, je navigue en électron libre au gré des rencontres.

Ici, mon théorbe porte les voix d’hommes unis pour servir une musique d’une ferveur profonde (Campra: Motets pour Notre-Dame, avec l’ensemble Aquilon).

Là, aux côtés d’un cymbalum chinois et d’une flûte polymorphe, je suis la guitariste énigmatique accompagnant l’errance du Roi Lear, perdant peu à peu la parole pour rejoindre sa fille Cordelia dans la langue des signes, voyage métaphorique vers la pureté absolue (K.Lear, mise en scène Marie Montegani, musique de Jérôme Combier).

Ailleurs ?

L’ailleurs, c’est demain, un futur à parcourir.

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